Les Esquimaudes

Collectif 7'

 

Qui sommes-nous aujourd'hui à l'heure où il est devenu urgent de le savoir ? En nous, deux morts partis dans un fracas épouvantable qui laissent blessées inconsolables, deux enfantes avides de vivre. Obligation de se soigner par la vie : les hommes, les arbres, les enfants, les légumes, les amis, le vin, les poètes, le soleil et le vent. S'éloigner de la mort. La question se pose aujourd'hui inexorable et moins violente. Face à l'éternité, mettre des mots. Célébrer le quotidien ? Mettre en œuvre les talents inexplorés ? Maintenir la jeunesse ? Aimer l'aïeule en nous ? Fréquenter la sagesse ? Etre là encore, entières."Tant que tu n'es pas mort, tout peut arriver" dit la légende des Esquimaudes. B.D

 

Avec : Elisabeth Barbazin, Josée Drevon, Philippe Journo et Romain Moretto

Participation : Stéphane Hanquet et Micheline Yagvagui

 

Jeudi 6 et vendredi 7 novembre à 20h00

Tarif plein : 10,00 € - Tarif réduit : 7,00 €

Réservations : collectif7@gmail.com / 06 67 47 66 61

 

Si Bleue, si Bleue, la mer de Nis-Momme Stockmann

Grenier Neuf

 

Un adolescent raconte ici son désespoir alcoolique dans une cité où tout avenir lui semble refusé. Mais si l’environnement que décrit Darko est d’une noirceur désespérée, son récit a la

force d’un acte de résistance et révèle une extrême vitalité. La rencontre avec une jeune fille va ranimer en lui une tentation de vivre. Cette fulgurante confrontation le sauve de la capitulation et du suicide, elle bouscule ses représentations, l’invite à se libérer des plus lourds secrets de famille, mais surtout elle introduit un élément inattendu dans son existence : l’espoir.

 

Texte : Nis-Momme Stockmann

Traduction : Nils Haarmann et Olivier Martinaud

Mise en scène : Leyla-Claire Rabih

Avec : Flore Babled, Benoît Dallongeville, Nicolas Marchand

 

Samedi 8 novembre à 17h00

Tarif plein : 10,00 € - Tarif réduit : 7,00 €

Réservations : info@grenierneuf.org / 03 80 63 92 18

 

En partenariat avec le CCAS de Dijon

 

Vendredi 17 janvier 2014 à 20h samedi 25 janvier à 17h jeudi 30 janvier à 19h : Eileen Shakespeare de Fabrice Melquiot. Jeu Delphine Horviller. Mise en jeu Elisabeth Barbazin. Costumes & graphisme : Marion Golmard

 

Qui est cette femme qui dit être la sœur de Shakespeare, qui quitte mari, enfant, famille pour tenter sa chance dans le monde, prête à tout pour poursuivre son rêve de devenir écrivain et comédienne, pour se mesurer à ce frère célèbre, et qui se heurte violemment à la brutalité masculine de l’époque... shakespearienne ? Poursuivre ses rêves jusqu’à en mourir, Eileen est aussi la sœur de SakinehMohammadi, d’Anna Politkovskaïa, d’Aung San SuuKyi et d’autres femmes d’aujourd’hui dans le monde.

Jeudi 16 janvier 2014 à 20h dimanche 26 janvier à 17h jeudi 30 janvier à 21h : L’année de Richardde Angelica Liddell. Jeu Philippe Journo. Mise en scène Elisabeth Barbazin. Costumes & graphisme Marion Golmard

L’année de Richards’inspire du Richard III de Shakespeare. Réécriture contemporaine du personnage de Richard, ce texte publié en 2011 traite des liens entre la souffrance, la violence et le mal. Les rapports entre corps et pouvoir, entre la sphère privée et la sphère publique sont les thèmes qui sous-tendent ce Richard monstrueux, cet exhibitionniste cynique qui profite des points faibles des gouvernements pour justifier son alliance répugnante avec l’injustice.

 

Convaincre la société que la crainte est le fondement de la sécurité, faire de la crainte l’ordre mondial, tel est son plus grand désir.

21, 22, 23, 27, 28, 29 novembre et 5, 6, 7 décembre 2013 à 20h : Des Couteaux dans les poules, de David HARROWER. Mise en scène Elisabeth BARBAZIN. Avec Philippe BERNARDOT, Delphine HORVILLER et Philippe JOURNO. Scénographie : Marion GOLMARD. Lumière : Nicolas JARRY

 

Cette pièce a été créée en 1995 dans plusieurs villes d’Europe. Harrower avait d’abord écrit une pièce politique à propos des paysans d’Ecosse, chasses de leur terre. Il en reste une histoire dune jeune paysanne, mariée à un laboureur, qui tombe amoureuse d’un meunier. Celui-ci l’initie à la connaissance du monde. Elle va apprendre à nommer les choses du ciel et de la terre pour qu’elles existent, à trouver les mots justes pour exprimer ce qu’elle voit, ce qu’elle ressent.

Claude Régy dit que « l’étonnement c’est que dans la pièce d’Harrower traitant de l’abstraction – car enfin c’est presque une théorie du langage – tout est simple, primitif, concret. C’est la terre », or cette jeune femme accède à l’écriture grâce au meunier plus « cultivé» que les paysans et qui prélève l’impôt en nature du blé, au profit du seigneur.

Il lit des livres. Il est différent. Les villageois le haïssent pour toutes ces choses, et court la rumeur qu’il aurait tué femme et enfant...